Chansons - Béarn - Lot 524

Lot 524
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Chansons - Béarn - Lot 524
Chansons - Béarn RIVARÈS (Frédéric) Chansons et Airs Populaires du Béarn. Pau, E. Vignancour, sd. (1844). Grand in-8 : XXIV, 28f. de musique lithographiée recto verso, 152pp. ; frontispice lithographié par Deveria. Petites piqûres éparses en tout début d'ouvrage, puis papier bien blanc. Chagrin noir de l'époque, dos à nerfs chocolat avec listels des caissons noirs, titre et filets dorés, double listel à froid alternés avec des filets dorés formant décor d'encadrements des plats, triple filet doré intérieur, tranches dorées. Bon exemplaire. Provenance : Exemplaire de la bibliothèque de Monseigneur le Duc de Nemours (ex-libris imprimé) cf Vente Caillau-Lamicq (Paris, Drouot, 2004 - n°207). Édition originale rééditée en 1868 sans le frontispice. Texte original en béarnais, traduction en français et musique notée. Excellent ouvrage. Rivarès était banquier et habitait le château d'Astis. On joint : NAVARROT (Jean François Xavier) : Chansons, publiées par V. LESPY. Pau, Véronèse, 1868. In-12 : XXXII, 324pp. ½ basane brune de l'époque, titre et filets dorés sur dos lisse éclairci, frottements aux coins. Comprend les chansons béarnaises (sans traduction) et les françaises de même. LESPY réalisa cette édition sur un manuscrit de M. MICHEL qui recueillit consciencieusement les poèmes que le chansonnier éparpillait à tous vents. "Ce qui était écart d'imagination, débauche d'esprit, en a été exclu". Lespy précise encore pour justifier son inquisition que Navarrot l'avait autorisé à ne conserver que ce qui lui paraissait digne d'être publié. Né à Oloron en février 1799, NAVARROT fait ses études à Pau puis Toulouse et enfin à Paris où, après le droit, il entame la médecine, le tout sans grande conviction, plus occupé à taquiner la muse dans le goût de l'illustre Béranger qui deviendra son ami. Avant 1830, date de son retour à Oloron, il compose "le Bonhomme Popule" avec son ami Alexandre Lagarde sur les bancs de la faculté (ouvrage publié par Véronèse en 1836). Finalement, n'ayant obtenu qu'un diplôme de "docteur pour rire", il rentre à Oloron et s'adonne exclusivement à la poésie, ayant choisi de vivre dans cette "joyeuse médiocrité" propre aux poètes. Navarrot est mort en 1862. Michel Camelat publia en 1924 les "Obres" de ce poète. Édition originale rééditée en 1868 sans le frontispice. Texte original en béarnais, traduction en français et musique notée. Excellent ouvrage. RIVARÈS était banquier et habitait le château d'Astis.
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