Document FONDERIE ROYALE de BAYGORRY BASSE NAVARRE Certifica - Lot 49

Lot 49
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Document FONDERIE ROYALE de BAYGORRY BASSE NAVARRE Certifica - Lot 49
Document FONDERIE ROYALE de BAYGORRY BASSE NAVARRE Certificat de Bonne Conduite (vierge) délivré par la Fonderie Royale de Baygorry. De VILLENEUVE del. d'après nature, BOUTROIS sculp. Document (320x430mm) sur papier vergé, cartouche en tête présentant des ouvriers au travail dans un paysage avec rivière, texte imprimé non rempli et grand cartouche occupant la moitié inférieure présentant l'intégralité des batiments de la Fonderie Royale (pliure centrale). Précieux et rare document sur cette fonderie dont il n'existe aujourd'hui aucun vestige. « C'est sur la rive de la Nive, non loin de la forge d'Echaux, que s'allongeait, sur une étendue de près d'un kilomètre, la Fonderie de Baïgorry, avec ses dépôts de minerais ou galeries, lavoirs, fonderies, forges, bocards pour l'utilisation des scories. Les établissements traitaient surtout le cuivre, sous la direction de M. de la Chabeaussière. Celui-ci a laissé une intéressante description de cette exploitation, qui fut également l'objet d'études écrites par M. Hellot, chimiste réputé de l'Académie des Sciences et par M. Meurin de Châteauneuf, "ancien concessionnaire des mines de la Basse-Navarre". La concession royale fut accordée en 1728 à M. Beugnière de Latour : elle semble marquer à ses yeux la "reprise des travaux des Anciens". Au XVIIIe siècle, l'on note encore un arrêt de concession daté de 1756, attribuant pour vingt ans à M. de Latour et dans un rayon de trois lieues, l'exploitation de tous les minerais du pays, l'or excepté. Par contrat passé avec le notaire Mirande à Lisparat, M. de Latour acheta pour 4 000 livres, à Gabriel de Casedevant, la maison noble de Châteauneuf, sise dans la vallée de St-Etienne-de-Baïgorry, qui lui donnait droit d'entrée aux États de Basse-Navarre. Cette concession fut renouvelée le 26 octobre 1776 à M. de Meuron que nous saisissons, dès 1763, en train de "s'intéresser aux mines"(Cuzacq). Tout cesse à la Révolution. Palassou décrira en détail les productions de ces mines d'après les mém
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