Aux armes de Barillon de Morangis - Lot 720

Lot 720
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Estimation :
1200 - 1500 EUR
Aux armes de Barillon de Morangis - Lot 720
Aux armes de Barillon de Morangis THOU (Jacques-Auguste de) Illustris viri Iacobi Augusti Thuani regii in sanctiore consistorio consiliarii, et in suprema regni Gallici curia praesidis, Historiarum sui temporis ab anno Domini 1543. vsque ad annum 1607. Genevae, la Rovière, 1620. 5 tomes en 4 volumes in folio : 16f., 810pp., 1fb, 24f. (index) / 992pp. (un feuillet manuscrit supplémentaire paginé 989 intercalé entre les pages 988 et 989), 7f. / 717pp., 1fb., 13f. (index) - 1fb., 1f. (titre), 1fb., 478pp. (plusieurs feuillets manuscrits intercalés dans le texte, nombreuses annotations manuscrites de l'époque en marges), 1fb., 7f. (index) / 1320pp. (feuillets manuscrits intercalés dans le texte, nombreuses annotations manuscrites de l'époque en marges), 13f. (index). Quelques petits trous de vers en marge de quelques feuillets de 2 tomes. Truffé d'une lettre autographe de Jacques -Auguste de THOU. Veau fauve granité de l'époque, dos à, nerfs ornés, double filet doré en encadrement des plats, armes centrales de BARILLON de MORANGIS, angles émoussés, tranches rouges. Ouvrage d'un grand prestige et d'une grande renommée. Une des premières tentatives de partialité historique dans le traitement des affrontements religieux. Cette édition originale fut imprimée à Genève pour impression et éviter la censure ecclésiastique. Jusqu'au siècle des Lumières, l'oeuvre fut un modèle d'historiographie, louée par les grands philosophes de l'époque tels Voltaire, Lessing ou Herder. La partie historique concernant l'Amérique est remarquable et intéressante. Jacques-Auguste de Thou, grand historien de son temps, homme d'État et bibliophile, était reconnu pour sa recherche d'impartialité et d'objectivité historique dans ses oeuvres. Provenance : Exemplaire aux armes de Antoine BARILLON de MORANGIS, Seigneur de Louans et de Montigny, maître des requêtes ordinaires du roi, intendant de Metz, d'Alençon, de Caen et d'Orléans. A sa mort, il laissa une bibliothèque importante qui avait été commencée par son père, le président Barillon, et augmentée de celle de son oncle, Barillon de Morangis, directeur des finances. Ex-libris imprimé de Jacques Vieillard (J.V.)
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