Pablo PICASSO (1881-1973) - Lot 356

Lot 356
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Pablo PICASSO (1881-1973) - Lot 356
Pablo PICASSO (1881-1973) & Atelier FRANÇOIS (1899-1981) et Pierre (Né en 1947) HUGO ORFEVRES Visage de faune. Plat rond carré. Épreuve en argent repoussé. Marqué du cachet-signature PICASSO et numéroté 13/20, porte les poinçons de Maître Orfèvre et de garantie ainsi que les numéros 1409 et 2182 au tas au revers, la contremarque visible en façade. 25,1 x 24,8 cm Poids : 800 g Référence 1409 de l'atelier d'orfèvrerie, d'après le modèle initialement créé en céramique le [28 juin 1955] et à la suite d'une première épreuve réalisée en argent en [1957], d'une édition initiée vers [1967] et limitée à 20 exemplaires tous numérotés et augmentée de 2 exemplaires d'artiste et de 2 exemplaires d'auteur, notre épreuve numérotée 13/20. Important : La copie d'un certificat (sans date) manuscrit et signé de M. Hugo sera remise à l'acquéreur. Exposition : - Picasso 19 plats en argent par François et Pierre Hugo - Exposition organisée à la Galerie Matignon du 7 novembre au 31 décembre 1977, Paris. Un autre exemplaire de notre modèle présenté lors de cette manifestation et reproduit au catalogue. Bibliographie : - Picasso 19 plats en argent par François et Pierre Hugo Catalogue de l'exposition organisée à la Galerie Matignon du 7 novembre au 31 décembre 1977, Éditions de l'Imprimerie de l'Union, Paris, 1977. Un autre exemplaire de notre modèle reproduit au catalogue. - Claire Siaud & Pierre Hugo Bijoux d'artistes, Hommage à François Hugo - Les Cyprès Éditeur, Aix-en-Provence, 2001. Un autre exemplaire en argent reproduit page 148, un modèle similaire mais réalisé en or (pièce unique) reproduit page 153. - Picasso, catalogue de l'oeuvre céramique édité 1947-1971 - Alain Ramié, éditions Madoura, 1988. Le modèle initial en céramique reproduit page 145 et référencé sous les numéros 282 et 283 (terre rouge et terre blanche). L'OEuvre d'argent de Pablo Picasso : À la fin mai 1956, Pablo Picasso, accompagné de son ami collectionneur et historien de l'art Douglas Cooper, reçut, dans l'atelier de sa villa La Californie à Cannes, des plats en biscuit livrés par l'Atelier Madoura. Les deux hommes contemplèrent le travail accompli, Cooper déplorant quelque peu la fragilité de la faïence et Picasso de s'enthousiasmer à l'idée de les voir réalisés en métaux précieux à la manière des plats des XVIe et XVIIe siècles. Cooper songea aussitôt à l'habileté de l'orfèvre François Hugo, arrière-petit-fils de Victor Hugo, notamment reconnu pour sa maîtrise de l'argent repoussé, et proposa à Picasso de le mettre en contact avec l'artisan d'art. Cooper adressa alors un courrier à Hugo le 4 juin 1956 auquel l'orfèvre, fort enthousiaste, répondit dès le 7 juin. Picasso et Hugo se rencontrent finalement le 25 septembre 1956. Au cours de leur entretien, l'artiste espagnol remit à l'orfèvre un exemplaire en biscuit du plat « Le Dormeur » pour un premier essai en argent. Hugo soumit à l'approbation de Picasso sa réalisation au début du mois de décembre 1956. Littéralement ébloui par le résultat, Picasso lui commanda aussitôt quatre autres exemplaires identiques qui lui seront livrés fin janvier 1957. C'est ainsi que débuta le « petit trésor personnel » de Picasso, car durant les années qui suivirent, l'artiste commanda à Hugo dix-huit autres plats, parfois en plusieurs exemplaires, mais aussi des compotiers et des sculptures pour sa propre collection. L'importance du commanditaire poussa d'ailleurs Hugo à déménager avec sa famille depuis la Haute-Savoie jusqu'à Aix-en-Provence afin d'être au plus près du Maître. Chaque plat « personnellement choisi, conçu, vu, approuvé, et chéri par Picasso lui-même » (1) était conservé jalousement dans des recoins sombres ou sous un canapé de son atelier et n'était dévoilé qu'exceptionnellement aux regards d'amis intimes. De plus, malgré l'insistance de l'orfèvre Hugo, qui entre-temps s'était mis à exécuter des bijoux pour Jean Lurçat et Max Ernst, Picasso refusait catégoriquement que ces créations en argent soient montrées lors d'expositions. La collaboration des deux hommes cessa vers 1961 lors du départ de Picasso pour Mougins. Les objets confiés par Picasso à Hugo étaient d'une grande diversité de conception et demandaient beaucoup de technique et d'adaptabilité de la part de l'orfèvre. Picasso en était conscient et le tenait en haute d'estime. Cependant, ce ne fut qu'à l'automne 1967, lorsqu'en signe de reconnaissance de son travail François Hugo se vit exposer les bijoux réalisés pour Derain, Ernst ou Cocteau à Paris, que Picasso consenti à ce que furent montrées quelques oeuvres de leur collaboration. Il autorisa, parallèlement à cet accord, une édition très limitée, à vingt exemplaires plus deux épreuves d'artistes et deux épreuves d'auteur, de chaque plat en argent. François Hugo sera également autorisé à tirer un exemplaire en or, cette fois unique, de chaque modèle. Parmi ce
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