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LE QUIEN DE LA NEUFVILLE (Jacques) - Lot 475

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Lot 475
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Estimation :
5000 - 7000 EUR
LE QUIEN DE LA NEUFVILLE (Jacques) - Lot 475
LE QUIEN DE LA NEUFVILLE (Jacques) Le manuscrit original perdu de la continuation de l’Histoire de Portugal « Histoire générale de Portugal. Tome troisième. De 1521 à 1683. Manuscrit original de l’auteur » (Faux-titre et titre manuscrits du XIXe siècle), 1004 pages, (32 x 21,5cm.), de 25 à 30 lignes à la page, d’une écriture très lisible, sur papier vergé fin du début du XVIIIe siècle. Reliure en demi-maroquin rouge, dos à nerfs orné, indication de tomaison « 3 » dorée, inscription dorée en queue « manuscrit original de l’auteur ». Le manuscrit de la continuation de l’Histoire de Portugal de Jacques Le Quien de La Neufville (Paris 1647 – Lisbonne 1728) est resté inédit jusqu’à ce jour, enfermé qu’il était dans la bibliothèque de ses descendants en ligne directe, la famille d’Avezac de Castera. Longtemps après la publication en 1700 de la première partie de son histoire de Portugal (elle couvre la période de l’Antiquité à la mort du roi Manoel en 1521), Le Quien, suivant sa dilection pour le pays dont il avait écrit l’histoire sans l’avoir visité, partit avec le nouvel ambassadeur nommé par Louis XIV, l’abbé de Mornay. Nommé par le roi chevalier de l’Ordre du Christ (nous vendons sous le numéro suivant les statuts de cet ordre, imprimés à Lisbonne, et provenant de sa descendance), pensionné sur le trésor royal, Le Quien, veuf depuis de longues années après avoir eu 9 enfants, s’établit dans le pays qu’il aimait tant et où il mourut à l’âge de 81 ans après avoir rédigé, dans sa studieuse retraite la présente « Continuation de l’Histoire de Portugal » sur les sources originales auxquelles il n’avait pu accéder pour la rédaction de la première partie. D’Hozier le savait déjà, qui disait : « Une distinction aussi signalée [la nomination comme chevalier de l’Ordre du Christ] qu’il n’accepta, ainsi que la pension, que par permission de feu Louis XIV du 16 mai 1715, l’engagea à travailler à la continuation de l’Histoire de Portugal ; mais sa trop g
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